La variole du singe fait irruption en France

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Le Royaume-Uni est le premier pays d'Europe à avoir signalé des cas d'infection de variole du singe détectés dès le 6 mai dernier. S'en sont suivis le 18 mai les communiqués de l'Espagne du Portugal du Canada et des États-Unis qui rendaient compte du même phénomène. La France ne fera  nullement exception à la nouvelle épidémie. Car les autorités en charge de la santé publique ont annoncé ce vendredi 20 mai le premier cas détecté jeudi en Île-de-France. Il s'agit d'un jeune homme de 29 ans. 

L’isolement de sujets infectés

Si l'on s'en tient aux informations appuyées par la Direction générale de la santé et Santé Publique France (SPF), la personne identifiée comme le premier sujet infecté est un homme âgé de 29 ans et n'ayant visiblement effectué aucun voyage dans un pays où le virus circule.

Etant donné que ce dernier ne présentait aucun signe de gravité ou de complications, après la prise en charge il est isolé à son domicile. Par souci de limiter au mieux la propagation du virus, Santé Publique France souligne que tous les individus ayant été en contact avec le jeune homme "sont en cours de recensement" et recevront ultérieurement des "informations sur la conduite à tenir afin de limiter la propagation du virus".

 

Monkeypox: origine, symptômes, traitement

La variole du singe ou Monkeypox est un virus typiquement africain. Le premier cas est découvert en République démocratique du Congo en 1970. Il s'agissait alors d'un enfant de 9 ans. Depuis lors, on le retrouve au Cameroun, en République Centrafricaine, en Côte d'Ivoire, au Gabon, au Nigeria, en Sierra Leone et dans plusieurs autres pays d'Afrique centrale et de  l'Ouest.

La transmission de cette maladie se fait en deux phases (les infections des cas souches et la contamination  interhumaine). Pour ce qui est de l'infection des cas initiaux, elle se fait après un contact direct avec du sang, des liquides biologiques, des blessures d'animaux ou par la consommation de viandes d'animaux infectées mal cuites ou pas suffisamment cuites.

Ensuite, la contamination entre les hommes passe par les gouttelettes respiratoires lors des contacts rapprochés ou par l'introduction dans l'organisme du virus (inoculation)...

Les symptômes de la variole du singe sont très souvent banals (fièvre, migraine, douleurs musculaires, éruptions cutanées...). Mais la maladie est tout de même reconnaissable par l'apparition de lésions cutanées formant par la suite des croûtes comme  celles observées lors de la varicelle.

Même s'il est dit que la maladie n'est pas à  craindre,  elle peut tout de même entraîner la mort de personnes infectées notamment les enfants et les personnes à faible défense immunitaire.

 

Comme l'a dit l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS), il n'existe pas de traitement ou de vaccin spécifique pour la variole du singe. Elle disparaît généralement au bout de quelques semaines. Sauf que pour l'épidémiologiste Éric Feig-Ding: "La bonne nouvelle, c'est que le vaccin contre la variole marche contre la variole de singe; la mauvaise c'est que la plupart des personnes de moins de 45 ans ne sont pas vaccinées".

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